C'est une première remarque à propos de la dernière Newsletter qui vient d'arriver.
La liste des fiches thématiques n'est pas à jour.
Allez faire un tour sur l'Extranet pour être certain d'avoir bien téléchargé toutes les dernières versions.
Tiens : à propos de mise à jour, il n'y a toujours pas moyen d'introduire des factures de consommations réelles au-delà de janvier 2019...
Ma foi, la remarque n° 36 (PACE (Audits) : Mettre à jour les degrés-jours) a seulement été envoyée le 20.07.2020, voici presque un an.
Quasiment hier, quoi.
"Immobilis in immobile", pour paraphraser le Capitaine Némo, hélas.
Évidemment, confronter brutalement les consommations "réelles" aux consommations théoriques calculées par le logiciel, c'est pratiquement insoutenable, même avec toutes les précautions d'usage sur les consommations dites "réelles".
Alors, on a bricolé sans rien dire une amélioration du calcul des consommations théoriques pour diminuer un peu la surestimation chronique de la méthode PEB et de ses avatars (certification et audits).
Mais tout de même : je viens d'avoir sous les yeux un certificat PEB d'avril 2016 qui a bonifié tout seul de + 22 % dans le dernier logiciel (14625).
C'est-à-dire que la valeur de 2016 était surestimée de + 28 %.
Contents, les gens, sans avoir rien fait !
Encore un petit effort avec le logiciel à modifier, et on ne devrait plus en faire beaucoup pour atteindre le label A décarboné en moyenne en 2050, si cher au ministre.
En attendant, malheureusement, les candidats bâtisseurs ou transformateurs devront continuer à devoir payer trop cher pour avoir un dossier qui passe la rampe administrative sur papier, à cause de ces surestimations théoriques systématiques.
L'argent serait mieux utilisé globalement, si on remettait enfin les pendules à l'heure.
Depuis le temps que c'est signalé (largement plus de 10 ans, maintenant), c'est désolant.